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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:49

Le hip-hop québécois est mutuellement influencé par le rap français et américain. Dans un premier temps (milieu-fin 1980), les rappeurs québécois rappaient en anglais en suivant un style américain (Andrew Carr, Butcher T et Mike Williams). Cependant, l'éclosion du français avec des groupes comme IAM et NTM fit réaliser aux mc québécois que l'on pouvait rapper en français. Il faut attendre "Mouvement rap francophone" en 1990 de Kool Rock pour voir des premiers succès en français. Vient par la suite KCLMNOP avec la pièce "Ta yeule" (vis ta vis pis reste en vie). KCLMNOP conserve un accent français mais intègre des expressions de joual québéçois. L'emprisonnement de KCLMNOP pour agression sexuelle a cependant ternie sa carrière.

Fin 1990, Dubmatique propose un premier album rap francophone La Force de comprendre, qui se vend à plus de 125 000 exemplaires, un succès encore inégalé pour le rap québéçois. Les singles "Soul Pleureur" et "la force de comprendre" sont diffusés largement dans les radios commerciales et contribuent à la véritable éclosion du hip-hop québéçois. Notons cependant qu'en raison des origines française et sénégalaise les accents demeurent français et que le joual y est absent. Cette ouverture des radios et surtout de la télévision québéçoise (musique plus) permet la diffusion de groupe plus "undergrounds" comme Rainmen. Plusieurs disquaires cherchent à signer des nouveau groupe afin d'égaler le succès de dubmatique. Cette ouverture de l'industrie permet à des artistes underground comme Sans Pression (514-50 dans mon réseau) et Yvon Krevé (L'accent grave). Ces derniers présentent un véritable rap joual qui caractérise le rap québéçois (mélange d'anglais et de français, langage de rue, joual). Le rap de Sans pression se distingue par son côté cru, sans compromis et revendicateur. Peu après Muzion s'impose avec son album mentalité Moune Morne. Outre le rap montréalais, la scène évolue dans la ville de Québec avec Limoilou Starzs. Sur la rive sud (Lévis) le groupe 83 est présent régulièrement sur les ondes de musique plus. Les groupes se multiplient et les artistes développent l'industrie en lançant des labels, des sites (hiphop franco et hhqc).

En 1997: Une première union international pour le Hip-Hop Québécois, l'union entre l'Europe et le Canada c'est déroulée au Québec à Montréal avec la mixe-tape de Dj-Cut Killer(double H) nommé <Freestyle Canada>. Des artistes tels que; Complys, Dubmatique,Replik,Traumaturge,Division Blindé, Vice-Verset, Royal Hill,Veda, Rain Men, Roufou, Acropole, Apogé, Mathematik, Cavalier Noir,X Horde ainsi que RDPizeurs et plusieurs autres artistes underground locaux de l'époque.

2001 L'ouverture officiel de la scène Hip-Hop francophone underground aux Francofolies de Montréal < Les franco-Underground > Ce collectif montréalais rassemble des artistes qui se sont déjà produits sur la petite scène de la Zone Hip Bleue Dry (de 1998 à 2001). Étaient de la fête: Roufou, qui est le rappeur fondateur du collectif; animé par B.U the knowlegist, ex-chanteur des Allions; DJ Mana, le gagnant du championnat 2001 Montréal; DJ Blast, le lauréat du concours d.m.c. Montréal, Son 2p.t, de la clic attach tatuq; Traumaturge, qui a sorti un album en 2000; Dramatique, du groupe Muzion de même que C-drik et Le Queb, 01 Etranj et les break danseurs de Mtl Tactical Crew

En 2002, le groupe 83 a fait une incursion au gala de la musique québécoise, l'ADISQ, pour demander d'accorder un peu plus d'importance au rap. Depuis ce temps, un jury spécial est convoqué pour décider du prix de l'artiste hip-hop de l'année, toujours remis au gala hors d'ondes.

En 2005, Manu militari s'impose avec son album voix de faits qui pousse le hip-hop vers une dimension plus consciente et politique. Loco Locass, déjà en place depuis quelques années, se distingue par son album Amour Orale qui obtient un grand succès de la critique. Cependant, le rap québéçois est de moins en moins présenté sur les radios québéçoise et sur les ondes de musique plus. Le hip hop se retrouve dès lors condamné à être diffusé via internet. Peu ou pas d'artistes vivent de leur art (beaucoup doivent occuper un autre emplois). Les artistes se maintiennent majoritaire dans la musique pour la simple "amour de la musique"). La majorité des artistes sont condamnés à demeurer dans l'underground. Il est donc surprenant de voir que le hip hop se maintient dans de telles conditions avec une telle vivacité et ce sans support de l'industrie et un public relativement restreint. Le hip hop québçois demeure combatif et déterminé à rester en vie.

À partir juillet 2009 Jo le Zef et Filigrann organisent les Word Up! Battles diffusés sur internet. Ce mouvement de joute verbale accapela avec des textes pré-écrits gagnent rapidement en popularité. Les "Battles" révèlent plusieurs artistes et fait connaître le hip hop québéçois au public français (les français reprirent le concept avec les Rap contenders). La participation de Dramatik (muzion) véritable vétérant du rap game, au Wordup!11 consacre l'importance de ce mouvement. Wordup! donne ainsi un second souffle au mouvement hip hop québéçois.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 19:03

La culture hip hop arrive en France en novembre 1982, environ dix ans après son apparition aux États-Unis, avec la tournée New York City Rap en Europe qui diffusa largement cette culture à l'extérieur. Le graffiti commença à se répandre à travers l'hexagone à partir de l'année 1983, et particulièrement à partir de l'été 1984, où les premières pièces apparaissent sur les quais de Seine, réalisées par les premiers tagueurs français Bando, Mode 2, les CTK et les BBC1. Le rap et le deejaying commencèrent leur ascension.

La culture hip hop fut popularisée pour la première fois en France et répandue partout dans le pays grâce à l'animateur, DJ et musicien Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P., diffusée sur TF1 de janvier à décembre 1984, fut la première au monde entièrement hip hopNB 1,2. Il était également le premier animateur de télévision noir en FranceNB 2,3,NB 3, évènement d'une portée symbolique extraordinairement forte pour la culture hip hop mondiale.

DJ Dee Nasty et Lionel D donnent aussi impulsion à cette culture dans leur émission hip hop sur radio Nova, Deenastyle, mais surtout par l'organisation de fêtes sauvages au terrain vague de La Chapelle (Paris) . Les compilations Rapattitude 1 et 2 contribuèrent également à le faire connaître. Mais c'est au début des années 1990 que le hip hop connaît un large succès public à la scène et au disque, dont il deviendra un acteur majeur, grâce à l'intervention de groupes comme Suprême NTM, IAM, Assassin, Little MC, Ministère A.M.E.R., Sages Poètes de la Rue ou encore MC Solaar qui sortent leurs premiers disques.

Le rap le plus commercial élargit encore sa popularité notamment par le biais des radios. La radio Skyrock qui se surnomme la « radio officielle » du rap, suivie par la radio Générations 88.2 localisée sur l'Île-de-France, proposeront des programmations rap, RnB et hip hop ainsi que des émissions animées par les acteurs du paysage hip hop français. Certains voient dans l'intérêt porté par les médias « dominants » une récupération mercantile et politique. Cependant, des artistes restent basés sur les principes premiers du hip-hop, proche du mouvement originel venu de New York, en proposant des produits dit Old-School, en marge du circuit actuel (Oxmo Puccino, Akhénaton, Dr Jazz, Rocé, SI, etc.).

Actuellement, le hip hop est bien ancré en France avec notamment une importante rencontre de danses hip hop, le Juste Debout, qui s'est déroulée, pour sa 10e édition, à Paris Bercy le 13 mars 2011, le Orléans Hip-Hop Contest ou le Hip Hop International Championship d'Orléans qui se sont déroulés en avril 2011 dans la cité Johannique. De même, habituellement organisé en Allemagne, le Battle of the Year International 2010 s'est déroulé à l'Arena de Montpellier.Et le 5 et 6 octobre se déroulera le "Battle de Meaux" réunissant de grand groupe international.

L'Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) a organisé à Sarcelles en 2013, le premier championnat de France scolaire de danse hip-hop/battle en crew . Cet évènement a permis de regrouper 250 danseurs de toute la France, donnant aux enfants un évènement national pour se mesurer comme les grands.

Le hip hop français s'appuie également sur le streetwear. Royal Wear, lancée en 1999 par Sully Sefil puis Com8 de Joey Starr ont longtemps été les fers de lance du streetwear français.[réf. nécessaire]

Paradoxalement, bien que regroupant des artistes comptant parmi les plus importants vendeurs (Booba, Rohff, La Fouine ...), le rap souffre d'une image négative en France. Il est peu représenté dans les médias traditionnels hormis par certains artistes « politiquement corrects » ( MC Solaar, Soprano, ... ).

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 22:28

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Les block parties sont au centre de la vie dans les quartiers populaires et pauvres. Elles réunissent danseurs, rappeurs,  beatbox grapheurs et DJ. Le break beat donne naissance à de nouvelles formes d'expression urbaine. Au départ influencée du funk ou de la soul, elles prennent leur style unique et inventent de nouvelles methodes comme l'hélicoptère ou le celebre smurf (danse du corps mou ). Kool DJ Herc est aussi accompagné d'assistants, stylistiques et techniques Coke La Rock et Clark Kent, qui ponctuent ses breaks de petites fazes d'encouragement et de dynamisme. C'est la naissance véritable du rap . Vingt ans après cette trouvaille  les précurseurs du hip hop testèrent toutes les possibilités techniques possibles avec  une platine vinyl.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 22:22

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Impressionné par le style d'hercule, Joseph Saddler alias Grandmaster Flash, lui aussi d'émigrant jamaïcains, décide dd'ameliorer l'invention de Herc. Etudiant en électronique, il inova l'art du mix en integrant une table de mixage, le casque et deux platines équipées bouton bipolaire (on/off) pour un meilleur controle. Flash est responsable de l'invention du "punch phasing", une superposition du break beat et de l'instrumentation d'un autre disque tournant en fond sonore. Du "back spinning" : en arrière, soit silencieux, soit en provoquant un crissement sur le vinyle, et la beat box permettant d'affiner les prod pendant qu'une boucle tourne indéfiniment. Flash possede un cousin, Grand Wizard Theodore, qui sera à l'origine d'une methode révolutionnaire de "back spinning" qui consute à l'aller et venue du disque, produisant un son électrostatique et transformant la platine en un evéritable section rythmique. Cette technique c'est le hiphop scratching.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 21:59

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Né en plein milieu du Bronx avant de partir vers Brooklyn, au Queens, à Long Island et au reste des USA, le hip hop à pendant de nombreuse années été le moyen d'expression des minoritées, tentant de proposer une alternative au réalités d'exclusion et d'oppression qui regnaient alors dans les quartiers populaires. L'original first DJ fut Kool DJ Herc, originaire de Kingston en Jamaïque, alias Clive Campbell à débarqué dans le Bronx vers 1967. Specialiste du graffiti et pourvu d'une carure imposante, il est surnomé "Hercule". Sur les murs il posera sa trace : "Herc". A un anniversaire,  Kool DJ Herc anime les festivités en passant de nombreux son differents . Nous voila en 1973 et la saga du hip hop peut debuter. Passionné de funk, soul et reggae, Herc est tres habile au platines. Le public est envouté. Il monte alors avec deux vieilles  platine un sound system.

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